Archos vs taxe privée : round 4

Le feuilleton concernant cette taxe sur la copie privée continue.

Round 1 : Proposée pour tous les appareils mobiles, tablettes y compris (lire ici et ici),
Round 2 : Archos a réussi à s’en faire exempter par un savant tour de passe passe : on peut installer Linux (le SDE), il ne s’agit pas d’une simple tablette mais d’un vrai PC. Exit la taxe. On suppose le mécontentement de la firme à la Pomme, toujours concernée par la taxe.

Round 3 : Et bien non, Archos serait taxé, comme tout le monde… Enfin, tout le monde, les tablettes tournant sous Windows (Mobile) n’étant pas concernée, Windows étant considéré comme un OS de PC contrairement à iOS et Android (et Linux qui tourne en dessous ???). Il faut croire que Microsoft a plus de lobbyistes qu’Apple auprès des décideurs … On passera évidemment sur le calcul du montant dépendant de la capacité de la machine et favorisant bien sûr la marque qui a régulièrement tiré les capacités vers le bas au détriment de la société française dont le point fort est de proposer de bonnes capacités.

Round 4 : Le président d’Archos (Henri Crohas) se dit prêt à mener une action devant le Conseil d’État pour contrer la décision d’appliquer la taxe sur la copie privée aux tablettes tactiles. Henri Crohas, s’interroge sur le bien-fondé de la décision d’exclure les tablettes sous Windows du champ de la redevance et plus généralement sur le fait de taxer les tablettes :  » nos produits sont assimilables à des PC. Ils sont totalement ouverts : on peut changer de système d’exploitation comme sur un ordinateur, ce que ne proposent pas les autres tablettes. De même, on peut y greffer l’ensemble des périphériques adaptables à un PC, ils sont aussi livrés avec une suite logicielle d’ordinateurs. Il s’agit davantage d’un mini-ordinateur que d’une tablette « , souligne-t-il au journal Les Echos.

OS interchangeable, compatible avec un clavier, une souris, un pad, un écran … Livré avec une suite « Office » … tels sont les arguments avancés.

Tiens ? Ils sont proches de ceux de Free, autre contestataire.

Source et source

Je vous invite à jeter un œil sur la fin de la page Wikipedia, pour mieux comprendre l’hypocrisie de tout ça.